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J’ai l’impression de voyager comme une déjection canine incrustée dans les rainures crasseuses d’un pneu. Quelque par entre 2003 & 2008 Commentaire ça va loin, des fois, un pneu ... Ecrit par : thomas | samedi, 31 janvier 2009 Bon voyage! Ecrit par :...
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Elle m’a cligné dans l’œil. C’est la loi du passage. Bonsoir petite brune ! Quelque par entre 2003 & 2008 Commentaire "Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles...
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Ma femme me demande
- Qu'est-ce que tu fais mon ange ? - J'écris un poème. - Ah ? Je croyais que tu faisais la liste des courses. - .... La Tour d'Aigues, décembre 2008 Commentaire c'est beau merde! j'en pleurerais.. Ecrit par : thoams | jeudi, 15 janvier 2009 Vous faites...
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Auteur
Trop lontemps sans paraître, je ne veux pas me porter disparu. Besoin que l'on me touche, de sentir le regard d'autrui bien au-delà d'une perception singulière. Besoin de voir s'exquisser désenchantement, sourire où même raillerie qui iraient alimenter...
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Distance à distendre à prendre sans se pendre aux aiguilles qui tirent et s'étirent à onze heure de tout. À onze heurts de nous. Dans le cercueil debout se balance le pendule amoureux de la patience et de l'insouciance mécanique de nos cœurs. Antoine,...
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12 h 44 mn
12 h. 44 mn. Jamais foutue d’être à l’heure ! Il va falloir que je l’attende à nouveau. Il faut toujours l’attendre. Pas un brin de ponctualité. L’heure à ma montre, celle de l’horloge et celles des écrans publicitaires, n’a jamais un instinct de vérité....
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Symbio-dualité
ALCOOL Goût d’inachevé, peau saline, très saline... Enchevêtrée entre la frustration, don de soi(e) et corps tendus, l’âme s’abandonne, les baisers se volent, se demandent et s’exigent. LE MONSTRE Col de douceur, vague épidermique, étau de chair, frissons,...
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Carrière
Forteresse, de tôles friables, debout, solidement ancrée, comme la carlingue d'un taureau tout en nerfs en muscles et en nerfs. De cuivre il n'y a pas, juste du temps, de l'humidité, et des parcelles infinies de lichens. Le béant du tunnel laisse entrepercevoir...
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Récit du silence
La Tour D'Aigues, 27 janvier 2009 Commentaire Antoine C'est un pensez-y bien! Le silence c'est le vide d'un trop plein de bonheur, de joies, de déceptions ou d'amertume. De mélancolie ou de nirvana. C'est selon l'humeur du moment. En écrivant ces mots,...
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Terrasse manosquine
Sourcils en appuis sur les cernes. Mine renfrognée, tête de tueur. Moustaches félines du soleil balaient le regard. Café pas extraordinaire mais méritant. Terrasse, soleil, tranquilité, Provence. Existe encore café à un euro. Manosque, 27 janvier 2009...
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Esprit etc-iste
Matin Cafetière Lumière sans sans sans Matin fatigué Cafetière cassée Lumière absente Matin apnée Cafetière noyée Lumière abysse Matin heureux Cafetière allumée Lumière radieuse Matin d’hiver Cafetière fumante Lumière pâle Matin éclatant Cafetière turbo...
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Un géant dans le jardin
Le bloc de tôle ondulé est un vieux garage au temps abandonné. Comme un coffre, enterré et oublié, il renferme un secret doucement détérioré par les infiltrations de la pluie et l’appui de la neige par effraction. À moitié goudronné complètement défoncé,...
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À une inconnue
Juste envie de faire l’amour. Peu importe où, tant que ça n’a pas le goût du quotidien. Terrasses manosquines, sages exhibitions pseudo coquines. Rue Cardinale , fellation joviale. De Sanary aux Chutes La Vie, on doit en passer par un cuni. Se languir...
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Être un arbre
C’est un bel arbre. Je le regarde et imagine cent vies avant et après moi. J’ai envie d’être un arbre. Quand je pense à l’arbre, c’est dans son entièreté que je le vois. Quand je songe à être lui, c’est en son tronc et ses branches que je me sens. Je...
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Dans la courbe d'un angle (2)
Dans la nuit du dix-sept au dix-huit février, il était deux heures écoulé de la nouvelle journée. Je m’étais nourri d’alcool toute la nuitée sans m’en soulager un instant. Certains débits de boisson respectant les dispositions légales avaient fermé leur...
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Guillevic et ses peintres
Ce documentaire évoque la personnalité d'Eugène Guillevic et surtout une part importante de sa création, moins connue que ses œuvres strictement poétiques, mais tout à fait révélatrice d'une orientation de la vie artistique des années 1930 à 1980 qui...
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La valseuse
Elle se tint à mon bras comme à l’anse de l’équilibre. Du seuil de sa porte où elle m’eut invité, elle m’éconduisit savamment jusqu’au portillon de neige. Ce dernier fermé, nous séparant, elle s’assura que mes talons furent dos à ses désirs. Elle tapota...
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Écho au « poème du Tumblog »
Remonter les pages, avancer dans le temps s'enfoncer dans la nuit joindre le point du jour, aller à contre courant, lister les heures écoulées l'immobilité du moment derrière, devant, mon écran ici & ailleurs explorer d'autres explorations visiter, partir...
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Les Poissons, futurs Maîtres du Monde
Avec l’effet de serre, si la Terre se retrouve sous la mer, les nouveaux Maîtres du Monde seront les poissons. Les maquereaux de demain seront les Américains d’aujourd’hui. Aussi, prévoyant et anticipant ces bouleversements géopolitiques majeurs, je commence...
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Toi, L., L., L. et moi
Je comprends mieux tes murmures. Pourtant, je n’ai pas caressé l’écorce de ceux qu’Elzéar a planté. Ton pays, le mien, parfois se regardent, s’aperçoivent, rien ne nous éloigne, au contraire. Nous avons ce même serpent d’eau : tantôt couleuvre, tantôt...
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L'homme qui plantait des arbres (2)
Comme promis à certains, mais aussi parce que je sais que l'édition papier que je vous ai conseillé est difficile à trouver, voici donc la version animé de la merveilleuse histoire d'Elzéar Bouffier. Écrite par Jean Giono sous le titre L'homme qui plantait...
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bain d'soleil
café & soleil je fais l’plein d’la fin d’hiver pas d’sombrero pour m’faire d’ombre cyprès de fumée au-d’su d’mon cendrier voix d’enfants invisibles sortie d’école le zaporogue veille alentour la collec de thoam’s entre les mains nous n’habitons pas les...
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Phobies
Dans l’entonnoir de l’heure de pointe, j’arrivais en retard. Dix-sept heure trente-trois. Le thermomètre affichait vingt-sept degrés, la clim était éteinte et les fenêtres ouvertes. Sa silhouette fluette flottait vers la voiture. Elle semblait exténuée...
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Le pré
D’abord avec désolation. Le cul enfoncé dans les hautes herbes sauvages. Sur la butte. Il regardait le pré. Les arbres toujours là. Mais la terre profondément meurtrie. Pas un labour. Des entailles skyzophréniques. Le pré n’existait plus. Plus loin un...
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Dans le regard d'un phare
Par une nuit étrangement sombre, je suis allé me mourir dans le regard d’un phare, le plus proche de mes désirs de lumière, de pureté artificielle. J’ai pénétré sa rétine, comme il n’était pas possible de le faire. Et dans le miroir de moi même, de l’extérieur,...