Matin lierre

Publié le par Antoine



Moelleux matin
où je n’entends
ni le réveil, ni mon
amoureuse tentant de
me réveiller.
Oubliette du sommeil,
urne bien scellée,
rien des abysses
éternelles ne me sort.
Une caresse régulière,
soutenue et douce
encourage mon âme
ivre de rêves,
vive de cauchemars.
Y a des matins,
lover contre tes seins,
où je ne veux jamais
vivre plus loin.
Y a des matins chauds et infinis.



La Tour d’Aigues, mars 2009

Publié dans Mes textes

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