Montagne Froide
j’habite en montagne nul ne me connaît dans les nuages blancs toujours seul, en paix Han Shan Traduction de Daniel Giraud, graphie chinoise de Patrick Carré, Flânant sous le ciel, éditions Blokhaus.
"La poésie est née pour être le sel de la terre et une grande partie de la terre ne l’accueille toujours pas." Maria Zombrano in "Philosophie et Poésie" Pour me joindre : a0555@hotmail.fr
j’habite en montagne nul ne me connaît dans les nuages blancs toujours seul, en paix Han Shan Traduction de Daniel Giraud, graphie chinoise de Patrick Carré, Flânant sous le ciel, éditions Blokhaus.
Nous avions déjà visité plusieurs collections de Cucurbitacéaes. Mais aucun de ces collectionneurs aux mains vertes, mais desséchées, n'avait le charme d'un taxidermiste légumier. Nous avions besoin de rencontrer un de ces hommes volubiles en leur silence....
J'avais voulu lui faire une surprise. Pas un ticket de métro pour la rejoindre. Même pas une pièce sur moi. Vêtu d'un simple jean et d'une veste en polaire, je me suis dis que deux stations de métro, à pied ce ne serait pas la mort. À Paris, deux stations...
Il n’est pas encore treize heure. Impression de grandeur d’espaces nouveaux et infinies pour peu que l’on sache se concentrer sur le minuscule. Tantôt je vois l’horizon et le soleil couchant et l’océan qui va avec, et les vagues qui tremblent au rythme...
Distance à distendre à prendre sans se pendre aux aiguilles qui tirent et s'étirent à onze heure de tout. À onze heurts de nous. Dans le cercueil debout se balance le pendule amoureux de la patience et de l'insouciance mécanique de nos cœurs. Antoine,...
Trop lontemps sans paraître, je ne veux pas me porter disparu. Besoin que l'on me touche, de sentir le regard d'autrui bien au-delà d'une perception singulière. Besoin de voir s'exquisser désenchantement, sourire où même raillerie qui iraient alimenter...
in Le voyage, scénario et dessins Edmond Baudoin, éditions L'Association, collection Ciboulette, 1996.
La nuit sombre, s'abreuvant de nos sommeils et mangeant la lueur des bec-bunzene, se croit plus mystérieuse que le jour. La nuit d'ombre enveloppe malgrès elle nos rêves épars, et part bien après nos cauchemards. D'elle il ne nous reste que sa fraîcheur...
La nuit noire se leurre d'un manteau blanc et de vent givrant, où chaque flocon compose la musique du silence, et coud mes paupières d'un repos qui se voudrait éternel. Montréal, décembre 2005