Dromadaire

Publié le par Antoine



Au milieu de nulle part
Dans le désert agricole
L’eau bleue piscine s’évade vers les flaques de poussières
… Et les hirondelles sur les sentiers invisibles du ciel.




Midi brûle, on croise un chevelu, basané comme nous
assis dans la poussière, un bouddha souriant.

L'œil touché par la conjonctivite
le poil chocolat et le regard marron
il souffle son haleine chaude et humide sur la main.

Une route orpheline défile jusqu'à la casa Paco
La nuit tombe, les murs avec, on se sent entier et vibrant
Comme un souffle de vie sur les herbes fragiles du désert.



Tardienta, Mireille D.

 
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M
<br /> Bonjour Antoine,<br /> <br /> Ça me fait plaisir de lire "Dromadaire" ailleurs que sur Bleu indigo, ici.<br /> <br /> On devrait toujours partager les textes, quand ils nous touchent. Parfois j'y pense en lisant.<br /> <br /> Je vais bien, oui, maintenant. Il a fallu du temps mais oui.<br /> Hasta luego, Antoine.<br /> <br /> <br />
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