Il n’est pas encore treize heure

Publié le par Antoine



Il n’est pas
encore
treize heure.

Impression de grandeur
d’espaces nouveaux
et infinies
pour peu
que l’on sache
se concentrer
sur le minuscule.

Tantôt
je vois
l’horizon
et le soleil
couchant
et l’océan
qui va avec,
et les vagues
qui tremblent
au rythme
de ma bille,
et l’eau…

Et l’eau ?

Et l’eau
transparente
est verte.

Il n’est pas
encore
treize heure.

Tantôt
je médite
sur cette beauté
qui nous
est immuable

Il me sourit
je le vois bien,
je lui rend
son sourire,
il me brûle
un peu.

Chacun
sur la
rive
opposée
de notre
propre
lac.

Il n’est pas
encore
treize heure.

Nous
frémissons
au cyclope
de l’onde
et aux
vaguelettes
qui tremblent
à mes
cillement
et à ses
caresses.

Au milieu
du lac
je vois
briller
le soleil,
tout
comme
il est une
évidence
qu’au milieu
du lac
le soleil
me voit
briller.

Il n’est pas
encore
treize heure.

De l’horizon
infini
et du lac
défini,
du soleil
couchant
et du soleil
du milieu,
d’un œil
ou des
deux yeux,
je n’en
fait
qu’une
gorgée
parmi
d’autres
en milliers
espacées.

Ma main,
d’Atlas,
de nuit
et de
Poséidon,
refermée
sur le col,
bouscule
tempête
occulte
ces contrées
concentrées
d’intimes
et d’immensités
pour juste revenir
à cette
ponctuation
quotidienne,
quasi-vitale,
du déversement
d’une eau verte
puis verte et transparente
mais finalement
si transparente,
en un verre
bouillonnant
à l’écume
et aux clapotis
des bulles
d’un Perrier.


Il n’est pas
encore
treize heures




Sur un balcon,

La Tour d’Aigues, 29 décembre 2008


 

 

 

 

 

 









 

 

 

 

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Crédit photo : Antoine

 

 

 

 

 



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 Forcalquier, 6 janvier 2009


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